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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 16:01

                               betteilheim

                                   Rencontre avec Bruno Bettelheim

                                                               (1903 – 1990)

                  http://www.ibe.unesco.org/publications/ThinkersPdf/bettelhf.pdf

 

C’est à Plymouth en Angleterre en passant avec des amis par le Ferry partant de Roscoff vers le milieu des années 1970 que j’ai rencontré par hasard Bruno Bettelheim dans un magasin de jouets qui vendait des maquettes de monstres, une spécialité britannique que l’on ne trouve pas en France.

Bruno Bettelheim qui résidait aux Etats-Unis était accompagné par Anna Freud (la fille de Sigmund Freud), Donald Winnicott, et Wilfried Bion, deux psychanalystes britanniques.

Nous regardions les maquettes de monstres comme celui de Frankenstein, du comte de Dracula, etc. quand nous nous retrouvâmes face à face avec ce groupe de psychanalystes qui devaient être en colloque.

Donald Winnicott me montra un de ces dessins, comme pour engager la conversation, mais les deux autres intervinrent sur cette technique.

Je tentais de parler avec eux et, comme j’étais quelque peu aphasique, cette particularité fit l’objet de leur commentaire et les britanniques entrèrent dans une querelle autour de la validité des positions de Mélanie Klein, querelle telle que je m’en détournai vers l’américain Bruno Bettelheim qui n’entrait pas dans ce conflit et se tenait à l’écart.

Comme il me parlait d’autisme, je lui demandai s’il avait la carte génétique, il me répondit que non, et j’exprimai mon désaccord, tout en n’estimant pas les deux points de vue incompatibles.

Nous parlions alors des contes de fées avec les idées que j’avais à l’époque de la psychanalyse, comme le principe de plaisir et celui de réalité, comme pour l’histoire des trois petits cochons, en lui demandant s’il ne lui serait pas possible d’écrire un ouvrage à ce sujet, qui parut en effet quelques années plus "La psychanalyse des contes de fées" (Robert Laffont, 1976).

Nous abordâmes alors d’autre sujets autour de cette idée et de l’éducation, une tache estimée par Freud impossible, comme celle de gouverner et de psychanalyser, tel aussi "La Lecture et l'enfant" (Robert Laffont 1983), ce Que Freud pouvait comprendre par l’âme humaine (Freud et l’âme humaine, 1983) ou comment être des parents acceptables à son sens,   "Pour être des parents acceptables» (Robert Laffont 1987), mais aussi avant tout "Survivre" (1979)

La conversation alors pris fin.

http://www.youtube.com/watch?v=TQY2oB3Rqdg

© Pierre SARLAT

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